SCHUBERT Franz (1797-1828). MANUSCRIT MUSICAL... - Lot 1228 - Ader

Lot 1228
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SCHUBERT Franz (1797-1828). MANUSCRIT MUSICAL... - Lot 1228 - Ader
SCHUBERT Franz (1797-1828). MANUSCRIT MUSICAL autographe signé, [Liebesrausch] et Sehnsucht der Liebe, 8 avril 1815 ; 2 pages oblong in-fol. d’un feuillet 23 x 27,6 cm recto et verso (légèrement rogné sur un bord sans perte de musique ; découpe restaurée dans le haut du feuillet). Deux lieder sur le sentiment amoureux, écrits le même jour sur des poèmes de Theodor Körner. Ces deux lieder ont été en effet composés le 8 avril 1815, pour voix et « Fortepiano ». Ils sont notés à la suite, à l’encre brune, sur le même feuillet de papier musique oblong à 12 lignes, chacun avec la date et la signature : « Am 8. Aprill 1815. Frz Schubert » et « Am 8. Aprill 815 Frz Schubert MPia ». Liebesrausch [D.179] (dont le titre semble avoir été découpé) occupe le recto et le haut du verso sur 5 systèmes de 3 portées, sur 23 mesures ; seules les paroles de la première strophe ont été inscrites par Schubert sous la partie de chant. À la suite, sous son titre, « Sehnsucht der Liebe. Körner », sur 2 systèmes de 3 portées, donne les huit premières mesures de ce lied (la suite, qui devait se trouver sur un autre feuillet, manque). Ces deux lieder sont composés sur des textes du poète Karl Theodor KÖRNER (1791-1813), figure majeure du lyrisme nationaliste germanique, qui se lia d’amitié avec Schubert qu’il incita à se consacrer exclusivement à l’art. Originaire de Dresde qu’il dut quitter à la suite d’un duel, il se fixa à Vienne en 1811. Il s’acquit une grande célébrité par son engagement militaire et littéraire : entré comme volontaire dans le Freikorps Lützow, corps franc prussien des guerres napoléoniennes, il mourut au combat en août 1813, laissant des poèmes amoureux et patriotiques qui furent publiés par les soins de son père en 1815 dans un recueil intitulé Leyer und Schwert (Berlin, 1814) ou La Lyre et l’Épée. Les deux poèmes qui ont inspiré ici Schubert avaient déjà paru dans Knospen (Leipzig, 1840). Durant l’année 1815, Schubert ne composa pas moins de 17 lieder s
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