Roger PEYREFITTE. L.A.S., 3 octobre 1947,... - Lot 267 - Ader

Lot 267
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Roger PEYREFITTE. L.A.S., 3 octobre 1947,... - Lot 267 - Ader
Roger PEYREFITTE. L.A.S., 3 octobre 1947, [à Émile Henriot] ; 2 pages in-8 à son adresse 15, avenue Hoche. Remerciements pour son « magnifique article » sur Mademoiselle de Murville dans Le Monde. « Si votre silence sur mon premier livre m’avait contristé, je n’ai que plus de plaisir aujourd’hui à recevoir cette couronne de vos mains. Elle me vient d’un romancier et d’un critique, auxquels je voue une longue admiration : c’est pourquoi je n’en pouvais souhaiter de plus précieuse. L’allusion à ce cher Henri de Régnier m’a touché jusqu’au fond du cœur. Personne sans doute n’était destiné à l’apprécier mieux que moi. Il m’a semblé voir, grâce à vous, se pencher sur mon livre ce visage que connut mon enfance et qui incarnera toujours à mes yeux tout l’honneur et toute la dignité des lettres ». Il répond alors à quelques critiques : « Vous reprochez d’abord à mon héroïne de céder bien facilement à la fantaisie destructrice de son frère. Mais n’est-ce pas qu’elle sait tout de suite que ce serait peine perdue de s’y opposer et qu’il y a autour d’elle des intrigues et des calculs de toute sorte ? Elle tombe de trop haut pour songer à se défendre. Vous la trouvez ensuite aussi facile devant le crime et devant l’amour et aussi qu’elle reste fidèle à son caractère. L’un et l’autre la laissent froide ; elle ne les a désirés l’un et l’autre que l’espace d’un éclair. Elle n’est ni criminelle ni amoureuse, et c’est en cela qu’elle m’a plu », aimant mieux « l’amour qui se refuse que l’amour qui se fait »… On joint une autre L.A.S. à un ami (7 mai 1954).
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