Jean RUPIED (1882-1974) général, il fut directeur... - Lot 593 - Ader

Lot 593
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Jean RUPIED (1882-1974) général, il fut directeur... - Lot 593 - Ader
Jean RUPIED (1882-1974) général, il fut directeur de la Cavalerie au Ministère de la Guerre. 31 L.A.S., La Roche-Guyon mai 1942-septembre 1943, à son ami l’écrivain Jean Guirec ; environ 230 pages in-4 ou in-8. Importante correspondance sur la défaite de 1940, adressée par le général Rupied à son ami l’écrivain Jean Guirec à propos de son dernier roman, La Porte ouverte (Albin Michel, 1941), sur la défaite française. Dans ces lettres, le général explique sa vision « des désastres que nous avons subi », et les causes de la défaite française de 1940 : « je voudrais, avec vous, tâcher de préciser quels furent nos sentiments au fur et à mesure que les événements se déroulaient dans cette période qui s’étend de la déclaration de guerre en septembre 1939 jusqu’à la conclusion de l’armistice en juin 1940 ». Il avait d’abord été très frappé de la violence avec laquelle, dès 1938, on poussait à la guerre l’opinion française. Il pointe ensuite du doigt la suffisance et des chefs militaires français, convaincus de l’inviolabilité des lignes françaises et de leur supériorité en équipement militaire, notamment en ce qui concerne les chars. Mais ils étaient surtout persuadés que l’aviation allemande, qui pourrait faire des dégâts sur les civils, serait impuissante sur les lignes bétonnées : « Que devient l’argument qui prétend que les français connaissant la tactique allemande, devaient agir autrement qu’ils n’ont fait. Fils de fer, bétons, fossés, rivières, canons sous casemates, et divisions d’infanterie immobiles et lourdement armées. C’était la thérapeutique défensive connue, et seule connue, des français en 1939 » [lettre III]... Cette question est à son avis « capitale pour comprendre notre erreur militaire du début de la guerre, et notre mise hors de cause tout de suite, et sans discussions. [...] Au point de vue strictement militaire, l’erreur a été complète, comme celle d’un baigneur qui irait dans l’eau couvert de plomb ». On n’ignorait rien de la tactique allemand
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