LOUISE-MARIE DE FRANCE (1737-1787) « Madame... - Lot 530 - Ader

Lot 530
Aller au lot
Estimation :
1000 - 1500 EUR
Résultats avec frais
Résultat : 1 500EUR
LOUISE-MARIE DE FRANCE (1737-1787) « Madame... - Lot 530 - Ader
LOUISE-MARIE DE FRANCE (1737-1787) « Madame Louise » ; dernière fille de Louis XV, elle entra en religion en 1770 au Carmel de Saint-Denis, sous le nom de Thérèse de Saint-Augustin ; déclarée Vénérable en 1873. L.A.S. « Sr Thérèse de St Augustin R. I. », [Carmel de Saint-Denis] 5 novembre 1787, à Charles-Henri Feydeau de Brou, conseiller d’État ; 2 pages et quart in-4, adresse. Plaidoyer, à quelques semaines de sa propre mort, sur le sort des reliques de la Sainte-Chapelle qu’on veut démolir, et contre le regroupement de reliques à la basilique de Saint-Denis. « Je suis bien sensible Monsieur à la diligence que vous avez mise a faire parvenir ma lettre au Roy [Louis XVI]. Je nentend parler de rien je sçait seulement que Mr le B[aron] de Breteuil a dit quil étoit juste de reunir touttes les reliques au trésort de St Denis. Mais je vous assure que si il y avoit quelque part un dépot ou quelques choses de prétieux a sa famille et qu’on voulu le changer et le donner en garde a des étrangers il le réclameroit a juste titre. Le chef de St Loüis ne seroit il pas mieux icy qua l’abbaÿe ne veaut-il pas mieux que ce St Roy soit révéréz dans 2 endroits que dans un. Il nest plus question de sepulture pour luy mais de le faire honnorer. Nest ce pas même un honneur qui rejaillira sur le Roy et qui sans luy faire de frais luy sera très avantageux par le redoublement de ferveurs que les carmélittes de St Denis metteront à l’interceder pour luy. Est ce que le Roy ne tirrera pas plus de satisfactions de combler de joÿe sa tante en luy confiant les prétieux instruments de la passion de Nôtre Seigneur Jesus Christ que de les mettre comme en magazin a l’abbaÿe où il y a déja un des clouds dont il fut attaché à la croix ». Elle charge son correspondant d’en parler au baron de Breteuil : « Il me semble quil étoit tout naturel que jaille a vous puisque c’est vous qui etes chargez de l’affaire de la destruction de la Ste chapelle ». Elle est prête à « en écrire de grands pardons 
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue