Gustave EIFFEL. Manuscrit autographe signé,... - Lot 411 - Ader

Lot 411
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Gustave EIFFEL. Manuscrit autographe signé,... - Lot 411 - Ader
Gustave EIFFEL. Manuscrit autographe signé, Beaulieu 28 mars 1911 ; 3 pages oblong in-12 à l’encre violette, la première collée au dos d’une carte postale illustrée (Côte d’Azur. Route de Monaco. Le Cap Roux et la Baie d’Èze) avec annotations autographes. Intéressant et curieux texte sur l’histoire du Cap Roux. Sur la carte postale, Eiffel a légendé à l’encre violette le « Cap Roux » et l’« Isoletta ». « Pendant la Révolution, le Cap Roux, dont on aperçoit la sombre silhouette tombant à pic dans la mer, formait entre la France et l’Italie une frontière infranchissable autrement que par les montagnes désertes qui l’environnaient. Le lieu solitaire et bien défendu par la nature était devenu un centre d’émigration important. Les émigrants se rendaient à Saint-Jean, petit village situé dans un recoin écarté du Cap Ferrat, en face du Cap Roux. Là, ils faisaient prix avec les pêcheurs qui se chargeaient de leur faire traverser la mer, pour les déposer en Italie ». Ils débarquaient en secret sur la presqu’île d’Isoletta, après le Cap, et gagnaient Vintimille à pied : « Les traversées, chèrement payées, faisaient la fortune des pêcheurs ». Bientôt ceux-ci, armes à la main, se mirent à réclamer aux émigrés toutes les richesses qu’ils avaient emportées sur eux dans leur fuite, avant de les abandonner, « à peu près nus et sans aucune ressource », dans ce lieu sauvage et désert. « En cas de résistance, ils étaient jetés à l’eau. Plusieurs durent, après le débarquement, périr de fatigue et d’épuisement avant de trouver un asile. Mais le village prospéra largement et ce fut là, dit-on, l’origine de la fortune de beaucoup des habitants de Saint-Jean, qui est devenu un village important ».
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