Eugène LABICHE. Manuscrit autographe, L’article... - Lot 50 - Ader

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Eugène LABICHE. Manuscrit autographe, L’article... - Lot 50 - Ader
Eugène LABICHE. Manuscrit autographe, L’article 4, [1852] ; 39 pages petit in-4, avec au verso un manuscrit autographe par Amédée Achard (qqs ff. un peu effrangés et réparés). Manuscrit inédit d’un vaudeville en un acte, première version d’une pièce créée sous le titre La Société du Minotaure au théâtre du Palais-Royal le 29 mars 1852, sous la signature de Louis Dubruel, pseudonyme d’Amédée Achard (1814-1875). Cette collaboration est restée inconnue, et la pièce n’a pas été publiée ; il en existe une copie à la Bibliothèque de l’Institut, dans la collection Lovenjoul (D 638). Le pseudonyme de Dubruel « cache une des plumes les plus charmantes, les plus gaies, les plus mordantes de ce temps-ci » (Ch. Matharel, Le Siècle, 5 avril 1852), « une des plus fines plumes de la presse », selon Théophile Gautier qui rend compte de la pièce dans son feuilleton de La Presse du 6 avril 1852 : « Ce minotaure tout moderne a pour la première fois rugi dans la Physiologie du mariage : c’est Balzac qui l’a créé pour la terreur grande des maris. Les lunes de miel blêmissent à son approche. Il se nomme Oscar, […] nom terrible et vainqueur, devant lequel tremblent deux anciens mauvais sujets, Léopardin et Dardouillet, affiliés jadis à une société secrète de célibataires. Oscar arrive, tenant suspendu en épée de Damoclès, sur la tête de Dardouillet, un sinistre article d’un code de garçon […] Quand un sociétaire a commis l’imprudence de se marier, l’article 4 députe un sociétaire pour entrer en tiers dans son ménage. Il corrompt les portiers, il envoie des billets de garde, il pénètre par les murailles. Oscar pourchasse si durement le Dardouillet que celui-ci, pour se débarrasser de ce tiers attaché à son ménage, lui donne la main de sa fille. Oscar est le dernier de la société. Maris, dormez tranquilles, le minotaure s’est dévoré lui-même. Grassot ahuri et Sainville perplexe, l’un avec ses tics télégraphiques, l’autre avec sa bonne grosse candeur, guimbadent à travers ce joye
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