Eugène LABICHE [et NADAR]. Manuscrit autographe,... - Lot 31 - Ader

Lot 31
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Eugène LABICHE [et NADAR]. Manuscrit autographe,... - Lot 31 - Ader
Eugène LABICHE [et NADAR]. Manuscrit autographe, et manuscrit en partie autographe et signé, Voyage en Italie, 1834 ; environ 2100 pages in-12 au crayon en 44 carnets cousus (qqs ff. un peu cornés, un peu salis ou frottés) ; et 2 forts cahiers in-4 reliés de [1]-142-[1] et [2]-135 ff. écrits recto-verso à l’encre (plus qqs ff. vierges), dont 135 pages autographes, avec dessins sur les titres et gardes, rel. dos et coins de peau verte. Important manuscrit en grande partie inédit du journal de voyage du jeune Labiche en Italie, en Sicile et en Suisse, du 26 janvier au 15 août 1834, en double version : carnets de premier jet, et mise au net ornée de quelques dessins, dont un par Nadar, qui a servi aussi de copiste. Gilbert Sigaux en a publié quelques extraits (souvent inexacts) en 1968 dans les OC (t VIII, p. 356-362), avec ce commentaire : « Il ne s’agit pas d’une œuvre littéraire de qualité exceptionnelle […] Labiche n’avait pas dix-neuf ans lorsqu’il prit la plume ; si les lettres (et le théâtre en particulier […]) l’attirent, il n’est pas encore un écrivain. En étudiant consciencieux, il prend la plume chaque jour et note ce qu’il a fait et vu. Pas d’arrangements, pas de recherches d’expression ; une vue lyrique des paysages et des œuvres d’art, une vue souriante, critique, ironique, des êtres ; quelques gaillardises banales ou savoureuses, des croquis, des esquisses ». En 1988, Jean Lambert y a consacré un petit livre, où il donnait divers extraits, Labiche en Italie d’après ses carnets de route, 1834 (Librairie José Corti, Collection romantique n° 15, 1988) : « ce qui donne un grand charme à son récit, c’est la fraîcheur qu’il garde à travers ses aventures, la gentillesse de cœur, la gaieté […] celui qui parle, c’est l’homme, et mieux encore, le jeune homme qu’on vient de lâcher dans le monde, que tout amuse, un jeune homme à l’œil vif et au cœur frais – dans ce pays fabuleux qu’était l’Italie voilà cent cinquante ans ». Nadar, dans L’Hôtellerie des
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