Charles-François Riffardeau, marquis puis... - Lot 553 - Ader

Lot 553
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Charles-François Riffardeau, marquis puis... - Lot 553 - Ader
Charles-François Riffardeau, marquis puis duc de RIVIÈRE (1763-1828) général, diplomate et homme politique, il offrit au roi la Vénus de Milo qu’il avait rapportée de Constantinople en 1821 alors qu’il y exerçait les fonctions d’ambassadeur. L.A.S., [Marseille juillet 1815 ?], au comte de Jaucourt ; 1 page et demie in-4. Sur la situation à Toulon après le rétablissement de la monarchie. L’on devine en lisant sa lettre que la reddition de la ville ne fut pas obtenue si facilement. « Tout était tranquille au moment ou je vous ai envoyé le bon Montigny […] mais un coup de canon vient de tout déranger ; des méchants, n’ont pas voulu que l’on fît remarquer ce qu’il y avait de loyal dans la conduite des anglais sur terre, et sur mer, et ils ont poussé quelques forcenés à tirer » ; il en rend compte à Talleyrand, et part pour Toulon pour s’entendre avec l’amiral Ganteaume, « et tacher de réparer vis-à-vis de lord Exmouth le mal qu’on a cherché à nous faire. Des offiers français en ordonnant à leurs soldats de mettre cocarde et drapeau blanc, ont dit aux soldats : mettons nos aigles dans nos poches comme l’autre fois ils dormiront et sauront bien se réveiller »… Sur le second feuillet, Rivière a copié la traduction d’une lettre de Lord Exmouth au comte de Jaucourt : « ce coup de canon tiré nous fait perdre nos amis, si nous ne prouvons pas, loyauté de notre part, et confiance en leur franchise, dont ils m’ont donné tant de preuves »… On joint le n° 17 de L’Éclaireur marseillais du 17 juillet 1815 avec une proclamation du marquis de Rivière.
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